GUINEE: LA BETISE HUMAINE

Publié le par FRIADIASPO

Où sont les balances pour peser les chagrins des peuples meurtri, et les trébuchets pour jauger les culpabilités. En tout état de cause, la Guinée aujourd'hui est un pays assez banal,extrêmement moite,dont seul le courage et l´espoir évoquent avec dignité le destin de ses populations- cette banalisation de la vie dans cet pays reprend tout de suite le meilleur sur la "mort" à la quelle elle est confrontée. C'est un champs de ruine chaotique, à l'image d´Hiroshima et Nagasaki. Il ne fallait pas regarder de trop loin pour répondre aux interrogations de Albert Camus une question toujours d'actualité<< Comment se forger un art de vivre dans un pays pareil>> Une fois levé le rideau de la politesse; il faut observer le sable mouvant des argumentations, celles de prendre la population comme une cible facile. Ce peuple ne souhaite plus supporter les sévices et la pauvreté, inquiet devant les comportements militaires de leurs dirigeants. Aujourd'hui quand on réfléchi sur le vécu de ces population, leur quotidien, leur souffrance,vous êtes positionnés vis-à-vis de la situation en ce moment que fait les autorités? elle mène une véritable politique de<>contre une population qui demande protection et survie. Combien de temps faut il attendre pour comprendre que ces gens ne sont pas des bêtes á traquer. Quand les choses ne sont pas faites correctement, elles engendrent ce qu'on appelle la haine et la violence. Les impunités, les frustrations, s'accumulent et débouchent sur des scènes de carnage comme celles enregistrées lors des récentes boucherie du 28 septembre. La tragédie est bien en marche dans cette contrée de l'Afrique de l´ouest si aucune disposition n´est prise; on ne réponds pas à une manifestation de masse par des représailles. On a pas besoin d'autorisation pour faire ce que l'on doit aux peuples de Guinée. le droit et la liberté sont invulnérables aux baillonettes et aux canons: - tirez ce pays de la médiocrité et de l´obscurantisme de ses dirigeants est un devoir sacré pour tout être humain, qui dispose de son droit à bien vivre, on peut le tuer! un autre prendra la relève et l´histoire l´acquittera. mais seule l´apocalypse pourra empêcher un peuple de s'exprimer. Ainsi on se pose la question jusqu'où un dirigeant peut il se retourner contre sa propre société et lui ôter la vie? Face à la crise politique et économique que traverse la Guinée, il est de notre devoir, toutes sensibilités confondues de se poser la question: Y A T'IL UNE VIE APRÈS LA DICTATURE ? Oui dirait-on, et ce cas de figure se matérialise dans une partie de l´Afrique, Conakry , aujourd'hui simple illusion parfois même un mirage,elle était il y a quelques temps très éloignée, de nos jours elle est confinée dans le bruit saccadé des bottes et le crépitement des balles comme pour dire que le sommet de la bêtise humaine n'a pas atteint son paroxysme. . Le ton lui même traduit le manque de calme et de sérénité du régime bouffon de Conakry. il est loisible à toute personne aujourd'hui de venir voir en Guinée la "popularité" du président et de ses sbires depuis le début des massacres du 28 septembre, devant les floraisons d'allégations mensongères et les affabulations sur cette période creuse et les premiers rapports sur les tueries du stade par les enquêteurs indépendant et internationaux, marquent le point de rupture entre une volonté populaire et une autorité qui a perdue toute crédibilité. Prête en découdre avec les forces de l'ordre, au prix de leur vie, la population en masse, après les actes de barbaries enregistrés á Conakry, lance un signal fort au gouvernent Komara pour un changement définitif. Le peuple de Guinée vient de loin, depuis les 26 ans du parti-état du feu Président Sékou Touré, les règnes impériales du feu Général Lansana Conté, et le régime grabataire de Dadis CAMARA tout indique dans ce pays que rien ne sera plus toléré comme avant. La junte au pouvoir ne voit pas plus loin que le bout de son nez,obnibulé par les fastes du pouvoir et l'argent du contribuable,qui au lieu de profiter des retombés économiques que génèrent ses industries ,s'appauvrit cruellement dans un pays riche. En attendant avec retenu et conviction les pourparlers de paix de Ouagadougou, Ce peuple sait que les serments en politiques prouvent toujours leurs inconstances et ne veut plus de promesse. Et comme le dirait l'autre:<< la démocratie,même quand elle n'apporte pas la solution,donne du confort aux peuples, si elle est respectée et bien appliquée>>


 Modio

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